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Toute chose est Egale par ailleur

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19 décembre 2006

faute d'orthographe

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Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un

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19 décembre 2006

les internautes au Maroc

2946986609Le nombre d’internautes au Maroc dépasse les 4 millions personnes, qui naviguent en majorité sur des sites étrangers, alors que les sites marocains ne font que de "la figuration"

Le marché marocain d’Internet enregistre une forte dynamique de croissance aussi bien au niveau des utilisateurs que de l’infrastructure

15 décembre 2006

Le MASI Le MADEX

imagesMADEX® (Moroccan Most Active Shares Index) :

Indice de capitalisation composé des valeurs les plus actives de la cote, il intègre l'ensemble des valeurs cotées en continu. Calculé et diffusé depuis le 1er Janvier 2002, le MADEX® a pour base 1000 au 31/12/1991

MASI® (Moroccan All Shares Index) :

Indice global de capitalisation, le MASI® est composé de toutes les valeurs de type "actions" cotées à la Bourse de Casablanca. Calculé et diffusé en temps réel, le MASI® a pour objectif de présenter l'évolution du marché dans son ensemble et de fournir une référence à long terme

12 décembre 2006

accident de circulation au maroc

Maroc: Arrêter l'hécatombe routière

images

Mohamed Aouad

En ce début de décembre, trois accidents très meurtriers se sont succédé, en l'espace de deux mois, endeuillant, de la sorte, de nombreuses familles, particulièrement celles dont des parents avaient choisi le Maroc comme destination pour leurs vacances.

Le gouvernement avait pris, il y a quelques mois, des mesures de prévention et de répression dans le domaine de la circulation routière; elles avaient eu, pendant un court laps de temps, un impact heureux et réduit, quelque peu, le nombre des victimes de la route. Mais ce nombre n'a pas tardé à retrouver sa vitesse vertigineuse d'antan, lesdites mesures s'étant avérées, totalement, insuffisantes.

Le mal de "de mal conduire" au Maroc est, en effet, très profond. Une certaine manière de conduire s'est, malheureusement, enracinée chez nombre de nos concitoyens depuis qu'ils ont pris l'habitude de circuler en voiture, se souciant très peu du respect des règles de conduite. La corruption des agents de contrôle, qu'ils soient policiers, gendarmes ou agents du ministère du Transport, qui sévit dans tout le pays, depuis plusieurs décades, a aggravé ce "mal de conduire", rendant obsolètes, les quelques règles du code de la route.

Il était, de ce fait, devenu normal d'acheter, en toute impunité, un permis de conduire, ce qui a permis à Mustapha Al Attrassi, cet autre humoriste marocain, également en vogue à Paris, d'ironiser en affirmant, sur les antennes de France II, que "le Marocain n'a pas le droit de conduire s'il n'achète pas son permis". Ayant, ainsi, acquis ce précieux document, appelé de surcroît permis de tuer, le chauffard se lance sur les routes dans une ignorance presque totale du Code de la route. Ses connaissances se limitent à l'existence des feux rouges, du stop et, parfois, à la limitation de vitesse, qu'il lui arrive, souvent, de ne pas respecter. Quant aux autres règles, telles que le dépassement de la ligne continue ou le respect de la priorité à droite, il les ignore totalement. Quand il est pris en faute, le billet de dix ou cent dirhams, selon la gravité de l'infraction, est là pour lui servir de passe-droit.

Le cas s'aggrave quand il s'agit de la conduite d'un car ou d'un camion, car les conditions de sécurité sont, souvent, totalement absentes: état vétuste des véhicules, dépassement des limites assignées au tonnage ou au nombre des personnes transportées ou, encore, la durée du trajet effectué et, par voie de conséquence, la fatigue encourue, pendant plusieurs heures, par le conducteur. Là aussi le billet de banque absout celui-ci de toute contravention.

Liens Pertinents

Ce même billet de banque a également cours dans les stations de contrôle des véhicules, censées vérifier si ces derniers peuvent circuler en toute sécurité. De plus, le contrôle se limite à ne vérifier, et en coup de vent, que l'état des pneus, des freins et des lumières, pas plus; et, chose plus grave, cette vérification ne se fait, selon la loi, que tous les cinq ans, comme si les organes du véhicule pouvaient rester en bon fonctionnement pendant toute la durée inter-contrôle.

Ayant, moi-même, eu l'occasion de conduire mon véhicule, de plus de cinq ans d'âge, à une de ces stations, j'ai pu constater, de visu, la manière fantaisiste avec laquelle allait se dérouler ledit contrôle. L'agent vérificateur s'était, en effet, contenté de vérifier si les freins et les feux de signalisation fonctionnaient bien et m'avait, aussitôt, remis l'autorisation de circuler. Je me suis, alors, rappelé les séances minutieuses de vérification que subissait, annuellement en Autriche, mon autre véhicule; rien n'échappait à l'agent vérificateur, jusqu'au dégagement de l'oxyde de carbone par le pot d'échappement, même s'il ne pouvait altérer, en quoi que ce soit, les conditions de sécurité sur la route. Il risquait, dit-on, de polluer l'atmosphère, ce que la population ne saurait admettre. Le macaron délivré par le Centre de visite technique a, dans ce pays, la même valeur que peut avoir celui de la vignette auto au Maroc; sa non présentation est, d'ailleurs, sévèrement punie par le paiement d'une amende assez conséquente.

De plus, la profession de transporteur continue à souffrir d'une situation en totale déconfiture. Le Protectorat, suivi en cela par le régime des années de plomb, avaient distribué, à gogo, les agréments de transport à toute personne qu'il cherchait à asservir. Devenue par la seule volonté de l'autorité, transporteur, elle n'était guidée que par le gain immédiat, se souciant très peu de l'état de son (ou ses) véhicule (s). Ces transporteurs se sont, de plus, organisés en véritables coteries imposant leur volonté à l'Administration qui, souvent, ne fait qu'acquiescer à leurs exigences. Ils se sont, durant toute une décennie, fermement, opposés à l'obligation de munir leurs véhicules du fameux tachymètre qui permet de contrôler la vitesse et la durée de conduite du véhicule et ne l'ont accepté que très récemment. Mais ils continuent, avec ténacité, à s'opposer ou à entraver toute organisation de la profession.

30 novembre 2006

LETTRE CMR

1

LETTRE CMR

N°50

MAI 2005

Tenue de la douzième session du Conseil d’Administration de la CMR.

Le Conseil d’Administration de la Caisse Marocaine des Retraites (CMR) a

tenu sa douzième session le lundi 30 mai 2005 , sous la présidence de M. le

Ministre des finances et de la privatisation, en présence de l’ensemble de ses

membres représentant l’Etat, les collectivités locales, les affiliés actifs et les retraités.

Le Conseil a examiné les points suivants inscrits à l’ordre du jour :

1. Rapport des travaux du Comité permanent issu du Conseil d’administration.

2. Etats de synthèse comptables et audit des comptes de 2003.

3. Projet de protocole d’accord avec les sociétés de financement.

4. Projet d’amendement de l’organigramme de la Caisse.

5. Projet de règlement relatif aux conditions et formes de passation des marchés

de la CMR.

6. Cession partielle du patrimoine immobilier de la CMR.

Dans son allocution d’ouverture, M. le Président a réitéré l’engagement du

Gouvernement de Sa Majesté à consolider les assises de la CMR et à veiller à la

sauvegarde de ses équilibres financiers. Il a rappelé le rôle que joue cet important

établissement dans la solidarité sociale et la cohésion intergénérationnelle.

Après avoir abordé les importantes réalisations accomplies au niveau de

l’amélioration des prestations offertes aux pensionnés et à leurs ayants droit, M. le

Ministre a souligné l’effort exceptionnel consenti par le budget général , qui s’est

matérialisé par le règlement des arriérés de l’Etat envers la CMR et l’augmentation

de la part patronale au titre des deux régimes de retraite civil et militaire.

A ce propos, M. le Ministre a exprimé son souhait de voir les travaux de la

Commission nationale chargée de la réforme des régimes de retraite aboutir à un

scénario de réforme global répondant aux aspirations des générations actuelles et

futures.

Après présentation et discussion de l’ensemble des points inscrits à l’ordre du

jour, le Conseil a arrêté à l’unanimité les états de synthèse comptables au titre de

l’exercice 2003 à l’issue de leur certification par un Cabinet d’audit externe. Il a, en

outre, approuvé l’ensemble des questions qui lui ont été soumises.

M. le Président a clôturé la session en exprimant aux membres du Conseil

ses remerciements pour leur participation active et les efforts consentis durant

l’actuel mandat. Il a , également, remercié la Direction de la Caisse et son personnel

qui ont veillé avec professionnalisme et compétence à la réalisation des objectifs

stratégiques fixés par le Conseil.

2

Participation de la CMR aux travaux de la Commission technique chargée

de la réforme des régimes de retraites.

Le représentant de la Division des études - CMR a participé le 27/05/2005 aux

travaux de la Commission technique chargée de la réforme des régimes de retraites

en vue de l’approbation du rapport sur le diagnostic des différentes Caisses. Lors de

la même réunion le projet de termes de références de la réforme des régimes de

retraites au Maroc a été discuté.

Réunion à la CMR avec des représentants de syndicats participants à la

Commission chargée de la réforme des régimes.

Une réunion de travail avec les représentants de syndicats au sein de la

Commission chargée de la réforme des régimes de retraite s’est tenue le 30/05/05

au siège de la CMR. L’ordre du jour de cette réunion a porté sur les thèmes

suivants :



Le départ volontaire de la fonction publique ;



Les équilibres du régime des pensions militaires ;



Les arriérés de l’Etat ;



Le nouveau régime complémentaire ATTAKMILI ;



Les relations de la CMR avec le RCAR.

Campagne de liquidation des dossiers concernés par les départs volontaires.

La campagne de liquidation des départs volontaires se déroule dans des

conditions normales. Sur le plan procédural, les tâches sont simplifiées mais l’aspect

contrôle n’est pas laissé pour compte. Avant de procéder à l’envoi des dossiers des

intéressés à la CMR, les différentes Administrations adressent d’abord à la CMR les

états de services des fonctionnaires partants , pour validation de la durée des

services et , d’autre part, pour effectuer le contrôle du paiement des cotisations. Une

fois validés, les états de services sont renvoyés aux ordonnateurs pour la préparation

des arrêtés de radiation des cadres qui sont adressés au Contrôle des Engagements

et Dépenses (CED) pour validation. La CMR s’est engagée avec ses partenaires à

traiter ces états de service dans un délai maximum de 10 jours à compter de la date

de leur réception. Au 02-06-2005, la CMR a visé 4835 états sur un total de 6112

reçus.

Pour ce qui est des dossiers de pensions au titre de l’année 2005 et 2004, au

04/06/2005, la situation est comme suit :

DOSSIERS NOMBRE

Pensions concédés 1498

Pensions en cours de liquidation 243

Dossier en instance de CCP* 311

Dossier en cours de certification 937

Total

2989

*certificat de cessation de paiement, établi par la PPR.

3

Participation de la Caisse au forum « Maroc : vision 2030 » les 27 et 28 mai

2005.

En vue de s’ouvrir sur une vision d’avenir, le Haut Commissariat au Plan

(HCP) a organisé un Forum « Maroc : vision 2030 » les 27 et 28 mai 2005 en vue de

sensibiliser un large public à des problématiques économique, sociale et culturelle

qui se posent aujourd’hui sur les plans régional ou international, et ce en

approfondissant la réflexion par rapport à une vision prospective. La CMR a apporté

sa contribution au Forum en soulevant la problématique socio-démographique de

l’équilibre des régimes de retraite. Aussi, en vue d’approfondir ce sujet, la Division

des Etudes-CMR prépare un projet sur l’impact du vieillissement sur la sécurité

sociale au Maroc.

Participation de la CMR à une journée organisée par l’Espace des retraités

et leurs ayants-droit du Maroc.

A l’invitation de la nouvelle Association « Espace des retraités et leurs ayantsdroit

du Maroc », la CMR a participé à une journée organisée par cette Association

qui s’est déroulée au Complexe culturel d’Anfa à Casablanca. Lors de cette journée,

le représentant de la CMR a informé l’assistance de leurs droits en matière de

retraite ainsi que des projets et activités de la Caisse. Cette journée a été surtout

l’occasion pour la CMR de nouer contact avec cette nouvelle Association sachant le

rôle de la vie associative pour informer les retraités et les aider dans toute démarche.

Lancement d’une étude sur la gestion active-passive.

La Division des Etudes a commencé ses travaux préliminaires lors d’une

réunion le 30/05/2005 avec un Cabinet de conseil d’actuariat, pour la mise en place

d’un processus de gestion actif -passif en collaboration avec la Division de la

Gestion du Portefeuille-CMR. Il s’agit lors de cette première phase de travaux , de

fixer l’architecture d’un Tableau de bord actuariel (TBA).

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30 novembre 2006

caisses de retraite au Maroc

Le paiement des caisses de retraite n'accuse pas de déficit au Maroc

Le paiement des caisses de retraite n'accuse pas de déficit au Maroc, a indiqué lundi le directeur de la Caisse marocaine des retraites (CMR), Mohamed Bendriss Benahmed.

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Dans une interview accordée lundi à la radio marocaine, M.Bendriss a indiqué que ""pour prévenir un déficit dans le paiement des caisses de retraite dans l'avenir, le gouvernement se doit de prendre toutes les mesures nécessaires dans ce sens, en prenant en considération l'augmentation du nombre des retraités et le recul du nombre des personnes accédant à la fonction publique"".

Le regroupement des caisses de retraite dans une caisse unique, est l'un des scénarios possibles à long terme afin de corriger la situation du système des retraites, a estimé le directeur de la CMR, ajoutant que le relèvement de l'âge de retraite à 65 ans constitue l'une des solutions possibles parmi celles proposées pour améliorer la situation financière des caisses de retraite.

Dans ce contexte, il a fait savoir que cette solution est l'un des choix pour lequel ont opté plusieurs pays du fait qu'elle est liée à l'amélioration de l'espérance de vie, soulignant que ce choix n'est pas dicté par des considérations financières mais plutôt parce qu'il est un phénomène touchant la société dans son ensemble

29 novembre 2006

le tabagisme au Maroc

Les données sur le tabagisme au Maroc sont alarmantes !

Santé - mardi 16 août 2005.

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Les données sur le tabagisme au Maroc sont alarmantes ! Contenues dans le rapport d’activité annuel de la Régie des Tabacs, au titre de l’exercice 2001, celles-ci font état d’une consommation de plus de 14 milliards de cigarettes, rapportant près de 900 millions de dollars ( 9 milliards de DH ), soit une 3013554746progression de 5,6% par rapport à l’année précédente.

Une telle ampleur ne laisse pas indifférent surtout si l’on sait que le tabagisme prend aujourd’hui la dimension d’une véritable épidémie dont les retombées médico-sociales sont incommensurables.

900 milliards de centimes partent en fumée chaque année. L’on sait, d’après l’enquête épidémiologique sur le tabagisme, que le ministère de la Santé publique avait mené en 2000, sur tout le territoire national, une enquête qui révèle que le taux des fumeurs parmi les personnes âgées de plus de 20 ans est de 13,8%, dont plus de 31% des hommes et quelque 1% des femmes.

Pour les moins de 20%, les chiffres sont beaucoup plus inquiétants avec une large proportion des fumeurs en milieu scolaire comptant plus de 21% des lycéens, dont 4,5% des filles. Dans ce même milieu, le phénomène d’accoutumance prend au fil des années des dimensions dangereuses pouvant atteindre, dans certains cas, les 60% comme taux des élèves fumeurs.

Les conséquences de ce fléau sont aujourd’hui bien connues : Différentes formes de cancer, maladies cardio-vasculaires, maladies broncho-pulmonaires, gangrène, impuissance sexuelle, hémiplégie,... Ces maladies de plus en plus fréquentes deviennent de nos jours de réels problèmes de santé publique dont le coût est exorbitant. A ce niveau, il est vrai qu’aucune étude n’est menée pour mesurer l’impact négatif du tabac sur la santé des citoyens. Mais il n’en demeure pas moins que le tabagisme pèse lourdement sur les budgets publics.

A titre d’exemple, la Banque Mondiale avait estimé, il y a près de deux années, que le coût du tabagisme dépasse les 200 milliards de dollars par an en termes de pertes, c’est-à-dire beaucoup plus que ce que les pays en développement réunis réservent à leurs départements de la Santé.

Dans cette approche, sur les 1,1 milliard de personnes qui fument dans le monde, dont 200 millions de femmes, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 4 millions les décès liés au tabac qui surviennent chaque année (500.000 de décès concernent les femmes).

L’OMS fait savoir que si les tendances actuelles se maintiennent, d’ici à 2025, le tabac fera chaque année 10 millions de victimes dont 70% dans les pays en développement.

En outre, le tabac a également des conséquences d’ordre esthétique étant entendu que la nicotine réduit la circulation sanguine et l’apport d’oxygène, ce qui favorise les rides et le vieillissement prématuré de la peau. Aussi, les particules malodorantes de fumée collent-elles à la peau et bloquent les pores.

Les cheveux sont également affectés en raison d’une moins bonne irrigation du cuir chevelu et de dépôts de fumée, ce qui les rend plus fragiles, le risque de conjonctivite est plus important car la fumée irrite les yeux, de même que les dépôts de nicotine et de goudron décolorent les dents et le tabac affaiblit les gencives.

Plus graves encore, la cigarette est considérée comme une porte ouverte à l’expérience de drogues pour les jeunes fumeurs. Des études entreprises par l’OMS, il y a quelques années, ont montré que chez les adolescents qui fument et chez ceux qui consomment de l’alcool, la possibilité de s’adonner aux drogues atteint respectivement 27% et 4% contre 2% et 1% chez ceux qui ne fument pas et qui ne boivent pas

28 novembre 2006

l`Alphabétisation au maroc

2377505907Le secrétaire d`Etat marocain chargé de l`Alphabétisation et de l`Education non formelle, Anis Birou, a annoncé la mise en place d`une stratégie pour l`alphabétisation chaque année d`un million de Personnes et la scolarisation de 60.000 enfants non scolarisés ou ayant abandonné leurs cours.

S`exprimant à l`ouverture à Rabat d`une rencontre nationale sur l`alphabétisation, M. Birou a précisé que cette stratégie vise à réduire le taux d`analphabétisme à moins de 20% d`ici 2010 dans la perspective de l`éradication quasi définitive de ce fléau en 2015, en plus de la scolarisation de tous les enfants non scolarisés ou ayant abandonné l`école à l`horizon 2010.

Selon le responsable marocain, la stratégie arrêtée repose sur la création de mécanismes

d`orientation, de concertation, de suivi et d`amélioration des programmes spécifiques de

l`alphabétisation et de l`éducation non formelle, ainsi que sur la formation de cadres spécialisés et l`adoption d`une approche de partenariat et de concertation avec tous les intervenants.

De son côté, le ministre marocain du Développement social, de la Famille et de la Solidarité,

Abderrahim Harouchi, a appelé à concentrer les efforts sur le développement humain, dont la lutte contre l`analphabétisme constitue le point nodal, en ciblant notamment les femmes qui souffrent davantage de ce fléau.

Tout en mettant l`accent sur l`impact positif de la formation et de l`éducation de la femme sur la famille et la société en général, M. Harouchi a indiqué que la mise en oeuvre des acquis de la femme marocaine demeure tributaire de l`amélioration de son niveau d`instruction afin qu`elle puisse exercer pleinement sa citoyenneté et tirer profit de ses droits.

Pour sa part, la secrétaire d`Etat marocaine chargée de la Famille, de l`Enfance et des Personnes handicapées, Mme Yasmina Baddou, a indiqué que le pari de l`alphabétisation des femmes revêt une importance stratégique pour améliorer sa situation et lui permettre de jouer pleinement son rôle au sein de sa famille et de la société.

Mme Baddou a loué les efforts déployés par les associations et organisations opérant dans le domaine de la lutte contre l`analphabétisme, soulignant que l`ouverture récemment du Centre marocain d`information, de documentation et d`études contribuera à la collecte des données et la réalisation des études sur les aspects liés à la situation de la femme.

Près de 70% des femmes marocaines sont analphabètes contre 30% d`hommes pour une population estimée à 30 millions d`habitants.

Le taux de chômage au sein des femmes est élevé. Moins de 1% des femmes qui travaillent, dirigent

28 novembre 2006

Baisse du taux de chômage au maroc

(Pana) - Le taux de chômage au Maroc a atteint 10 pour cent au terme du troisième trimestre de l'année en cours, enregistrant ainsi une baisse de 0,9 point par rapport à la même période de 2005, a indiqué lundi le Haut Commissariat au Plan (Hcp).

Selon le Hcp, le taux de chômage a régressé de 1,8 point dans le milieu urbain pour se stabiliser autour de 15,8 pour cent, tandis qu'en zone rurale, il a stagné à 3,9 pour cent. Par ailleurs, l'évolution globale de l'emploi au Maroc, durant le 3ème trimestre, a eu pour conséquence une baisse de 3,8 pour cent de la population active en chômage, qui est passée de 1.189.000 à 1.144.000 personnes. La population active marocaine a atteint, au terme du 3ème trimestre de l'année en cours, 11.397.000 personnes, s'inscrivant en hausse de 4,7 pour cent par rapport à la même période de l'année écoulée. Au total 536.000 postes d'emplois rémunérés ont été créés au Maroc au 3ème trimestre 2006, dont 352.000 dans les villes et 184.000 dans les campagnes, selon le dernier bulletin d'information du HCP sur la situation du marché du travail, publié à Rabat(Sud Quotidien 14/11/2006)

28 novembre 2006

Situation de l'inflation au Maroc

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Au Maroc, la conduite d'une politique monétaire prudente et d'une politique budgétaire restrictive a1240010958 favorisé le ralentissement de la création monétaire depuis 1992. Ainsi, le taux d'inflation, mesuré par la variation de l'indice du coût de la vie (ICV), a été ramené de 8% en 1991 à son niveau le plus bas en 2001 (0,6%) pour s'élever à 2,8% en 2002. Cette tendance du taux d'inflation a permis d'améliorer la compétitivité de l'économie nationale et de préserver le pouvoir d'achat des citoyens.

Le début de l'année 2003 a été marque par une nouvelle baisse du taux de croissance de l'ICV. Celui-ci s'est annulé au terme du premier trimestre avant de devenir négatif pour les mois d'avril, de mai et de juin de l'année 2003 (-0,1%, -0,4% et -0,3% respectivement après +3,4%, +3,6% et +3,6% à fin avril, mai et juin de l'année précédente). Cette tendance négative du taux d'inflation, la première depuis 1990, peut-elle donner lieu à un éventuel début de déflation ?

Celle-ci se définit, selon le Fonds Monétaire International (FMI), comme " un déclin soutenu d'une mesure agrégée des prix, comme l'indice des prix à la consommation et le déflateur du PIB ". Ce phénomène de baisse durable des prix peut être accompagnée d'une contraction forte de l'activité. En effet, de façon cumulative, la baisse des prix à la consommation réduit les marges des entreprises qui les répercutent sur l'investissement, les salaires ou l'emploi. L'anticipation de prix plus faibles dans le futur pousse les agents économiques à retarder les projets de consommation et d'investissement. Le climat d'incertitude conduit les capitaux disponibles à se réfugier sur les placements sans risques, tandis que les banques, confrontées a des défauts de paiement plus nombreux et à la baisse de leur portefeuilles d'actifs, restreignent l'offre de crédit.

Pour ce qui est du Maroc, malgré l'augmentation des revenus, notamment des ménages ruraux, la baisse des prix s'explique surtout par l'abondance de l'offre suite à la réalisation d'une bonne campagne agricole qui a stimulé celle des biens et services.

Nouvelles pondérations des groupes de produits dans l'indice général du coût de la vie


Les prix des produits alimentaires, dont la pondération s'établit à 44,8% de l'indice global, ont reculé de 1,7% à fin juin 2003 contre +5,7% à fin juin 2002. Le repli des exportations des produits alimentaires, au cours du premier semestre 2003, de 15,8%, après avoir progressé de 26,4% à fin juin 2002 a accentué ce recul.

En parallèle, l'indice moyen des prix des produits non alimentaires a vu son rythme d'accroissement reculer, à fin juin, de 2% en 2002 à 0,8% en 2003. Par principaux groupes de produits, celui des prix à l'habitation s'est replié de 1,5% en 2002 à 1% en 2003, suite aux mesures d'incitation pour accès au logement social. Il en est de même pour les prix des transports et communication (de 0,8% en 2002 à 0,2% en 2003), en raison du développement des nouvelles technologies de l'information et de la télécommunication (NTIC) qui a réduit de façon notable les tarifs des biens et services offerts. La même tendance est enregistrée au niveau de l'habilleraient de 1,7% en 2002 à 1% en 2003, ainsi qu'au niveau des équipements ménagers de 0,8% en 2002 à 0,2% en 2003, conséquent à la baisse des droits à l'importation.

Cette tendance à la baisse de l'indice global du coût de la vie devrait, probablement, s'inverser au terme de l'année 2003, ainsi qu'en témoigne l'accroissement de l'ICV de 0,2% à fin août 2003. Cette évolution, qui est d'abord attribuable à la vague de la chaleur qui a marqué les mois de juillet et août et à l'affermissement de la demande due à l'afflux des Marocains Résidant à l'Etranger, se poursuivrait au quatrième trimestre 2003, en lien avec la recrudescence de la demande pour les produits alimentaires durant le mois du Ramadan et le démarrage en octobre de la campagne diexportation des produits agricoles vers l'Union Européenne.

A terme, le prix de la composante " hors alim ntaire " de l'ICV devrait rester structurellement faible. En effet, les prix des biens échangeables sont appelés à reculer avec la concurrence internationale. De même, en raison de la poursuite du processus de libéralisation de l'économie, la hausse des gains d'efficacité dans les secteurs des services et de la distribution se traduirait, si ces gains ne sont pas distribués sous forme de salaires, par une diminution des prix.

En revanche, les prix des produits alimentaires continueraient à revêtir un caractère aléatoire, en raison de leur forte dépendance avec les performances de la campagne agricole.

Actuellement, les risques déflationnistes dans notre pays sont limites, voire même absents. Cependant, compte tenu des éléments qui précédent, il importe de revoir la qualité de l'ICV qui dépend de l'étendue des produits recensés, du choix des pondérations et de la prise en compte des changements de consommation et de l'année de référence choisie. Cette révision sera utile pour éloigner tout biais qui peut affecter l'analyse de cet indice en lien avec les autres variables économiques.

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